Armand
Bulwa
Armand Bulwa
Ma rencontre avec Armand
Extraits
Armand
Armand
Livres
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Janvier 1945. Au cœur d’un hiver très dur, les nazis décident d’évacuer le camp de Czestochowa. Les prisonniers, poussés dans des wagons à bestiaux, échangent des regards effarés. Autour d’eux, on hurle des ordres, tandis qu’au loin on entend le bruit des bombardements soviétiques, source d’angoisse autant que d’espoir. Après quatre jours de ce voyage terrifiant, la moitié des passagers ont péri. Les portes s’ouvrent sur une colline enneigée au cœur d’un bois de hêtres : Buchenwald. Aron, fils d’un couple de tailleurs, reçoit le numéro 116.536, enfile la chemise et le pantalon rayés. Mais il n’a pas de ceinture pour le faire tenir. Celle que lui offre un certain Lolek Buzyn, un garçon de son âge, lui permettra d’y survivre trois mois, jusqu’à la libération du camp…
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Aron Bulwa, fils d’un couple de tailleurs, a dix ans lorsque le quartier juif de Piotrków, où il est né, est transformé en ghetto et cerné de barbelés. Contraint au travail forcé, puis déporté à Buchenwald, il y survivra trois mois, à jamais redevable au geste d’un garçon de son âge, Lolek Buzyn, qui lui offre une ceinture… Recueilli par l’Œuvre de secours aux enfants (OSE) en mai 1945, seul rescapé de sa famille, il découvre la France, dont il ignore tout. Il y gagne un prénom, Armand. Et une famille qui, comme lui, s’appelle Bulwa. Son témoignage est hanté par une énigme : pourquoi a-t-il survécu ?
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Ils ne sont plus nombreux à pouvoir témoigner des camps de concentration. À peine une centaine d’hommes et de femmes, qui se sont longtemps tus face à une France d’après-guerre peu encline à les écouter. Rescapés grâce à une succession de hasards avant tout, ils ont su se reconstruire avec un courage remarquable. Sophie Nahum est allée à la rencontre des « Derniers », ces résilients hors du commun, dont Ginette Kolinka et Élie Buzyn, pour une série de documentaires courts, de laquelle résulte ce livre choral. Leurs témoignages croisés se font écho tout en laissant apparaître la singularité de chaque destin. Ainsi, les derniers survivants de la Shoah nous offrent – 75 ans après la libération d’Auschwitz – un regard poignant sur leur vécu.
« Bouleversant. Ces hommes et ces femmes se livrent à cœur ouvert. » Paris Match.
« Mon cœur a battu pour [ce] livre.» Leila Kaddour .