Les Derniers - Jean et Marie

Jean & Marie
Vaislic

Jean & Marie Vaislic

Jean est né en Pologne, à Lodz, en 1926. Il a treize ans quand l’armée allemande entre dans sa ville natale. L’année suivante, lorsque son père est arrêté, Jean réussit à s’échapper. Il se cache de ferme en ferme, avant d’être arrêté à son tour, puis déporté à Auschwitz, en 1942. Il a 16 ans. Libéré à 20 ans, il est le seul survivant d’une famille qui comptait avant-guerre une soixantaine de membres. Pour lui, il est hors de question de retourner en Pologne où ne l’attend qu’un vide qui le mènerait au suicide. Ne sachant où aller, il suit Vincent, un ami polonais rencontré en déportation qui l’a pris sous son aile et qu’il considère comme un frère. Ils se rendent à Toulouse, où Jean erre quelque temps dans les rues sans trouver d’aide. Il y rencontre aussi et surtout Marie, ancienne déportée elle aussi, qui deviendra sa femme. Marie a été arrêtée à l’âge de 14 ans, sur dénonciation, et envoyée à Ravensbrück en août 1944. Elle survit aux marches de la mort qui la mènent à Bergen-Belsen, devenu un véritable mouroir où sévit une épidémie de typhus qui décime les survivants et à laquelle elle réchappe de justesse. À son retour à Toulouse, elle a la chance de retrouver sa famille. Jean ne peut imaginer avoir des enfants ; il ne veut pas non plus qu’on sache qu’il a été déporté, ni même qu’il est juif. C’est par amour pour Marie qu’il changera finalement d’avis. Ensemble, ils ont deux fils. Jusque très récemment, personne ne savait que Jean et Marie étaient un couple d’anciens déportés. Aujourd’hui encore, lorsque Jean fait remonter ses souvenirs c’est « comme si on lui tirait dessus », dit-il, blême. [...+]

Ma rencontre avec Jean & Marie

Extraits

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Jean & Marie

« Les souvenirs quand ils me reviennent c'est comme si on me tirait dessus. »
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Jean & Marie

« La vie vous oblige, ou bien vous vous foutez en l'air ou bien vous vivez comme un homme. »
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Jean & Marie

« Ma famille c'est ma plus belle récompense. »

Livres

Marie Vaislic et Marion Cocquet
Il n’y aura bientôt plus personne

Marie Rafalovitch a 14 ans lorsque, le 25 juillet 1944, elle est arrêtée à Toulouse, trois semaines avant la libération de la ville. Elle ne connaît presque rien des origines de sa famille : c’est sa déportation qui lui apprend qu’elle est juive, et que ce mot la condamne.

Marie VAISLIC
Seule à quatorze ans: à Ravensbrück et à Bergen-Belsen 

Juin 2010, la NASA vient d’achever le montage de la Station Spatiale Internationale lorsqu’au cours de la dernière mission de navette, la navette Endeavour s’écrase contre le bâtiment d’assemblage des véhicules spatiaux américains causant plusieurs centaines de morts. 24 heures plus tard, un véhicule de ravitaillement de la station s’écrase à son tour sur un port de plaisance normand, faisant également de très nombreuses victimes. Simultanément, trois astronautes prennent le contrôle de l’ISS et menacent de lancer une bombe atomique sur une grande ville si leurs exigences ne sont pas satisfaites. La NASA et l’ESA n’ont que sept jours pour agir et un seul homme peut les aider mais il traverse une grave dépression nerveuse.

Sophie Nahum
Les Derniers
Rencontres avec les survivants des camps de concentration

Ils ne sont plus nombreux à pouvoir témoigner des camps de concentration. À peine une centaine d’hommes et de femmes, qui se sont longtemps tus face à une France d’après-guerre peu encline à les écouter. Rescapés grâce à une succession de hasards avant tout, ils ont su se reconstruire avec un courage remarquable. Sophie Nahum est allée à la rencontre des « Derniers », ces résilients hors du commun, dont Ginette Kolinka et Élie Buzyn, pour une série de documentaires courts, de laquelle résulte ce livre choral. Leurs témoignages croisés se font écho tout en laissant apparaître la singularité de chaque destin. Ainsi, les derniers survivants de la Shoah nous offrent – 75 ans après la libération d’Auschwitz – un regard poignant sur leur vécu.

« Bouleversant. Ces hommes et ces femmes se livrent à cœur ouvert. » Paris Match.
« Mon cœur a battu pour [ce] livre.» Leila Kaddour .

Photos

Autres témoins