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Ma rencontre avec

Henri et Betty

« C'est le soir, quand on est seul dans son lit, qu'on a le cafard, des moments de tristesse.  »

Henri & Betty Koprak

"Comme beaucoup de juifs polonais, les parents d'Henri ont choisi de vivre en France, pays des libertés. Un matin de juillet 1942, Henri et son frère se réveillent dans l’appartement familial de Niort, et constatent que leurs parents ont disparu. Des voisins ayant assisté à l’arrestation viennent chercher les deux garçons et les confient à l’Assistance publique d’où ils sont envoyés chez les sœurs. Le jour où les allemands débarquent, les sœurs ont la présence d’esprit de les faire passer pour malades et les envoient à l’hôpital, leur sauvant ainsi la vie. Ils seront ensuite recueillis par l’OSE jusqu’à la fin de la guerre. Orphelins, ils grandiront tous deux dans des maisons d’enfants.

Betty a un an quand son père est déporté, en 1942. L’année suivante, sa mère la confie à un oncle et une tante qui habitent en Dordogne, qui sont arrêtés à leur tour. Un soldat allemand, présent lors de l’arrestation, confie Betty à des voisins, qui la considéreront comme sa fille. À la libération, sa mère, qui a passé un an en déportation, vient la chercher au grand désespoir de la fillette et de sa famille d’adoption. Betty a alors 5 ans et ne se souvient pas d’elle. Au fil des années, elle gardera toujours le contact avec sa famille d’adoption. "



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