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Ma rencontre avec

Arlette

« De toute façon, on ne risquait rien dans la France de Diderot et de Voltaire!  »

Arlette Testyler

Née à Paris, en 1931, dans une famille très aisée originaire de Pologne, Arlette connaît une enfance privilégiée jusqu’à l’arrestation de son père, en mai 1941 lors de la rafle du Billet vert. Transféré à Pithiviers, il sera déporté à Auschwitz. En juillet de l’année suivante, Arlette est arrêtée, avec sa mère et sa sœur, durant la rafle du Vél’d’Hiv’, puis transférée à Beaune-la-Rolande. Grâce à leur mère, qui fait preuve d’un courage hors du commun, elles échappent toutes trois à la déportation et se cachent en Touraine jusqu’à la fin de la guerre. De retour à Paris, sa mère est persuadée que son mari reviendra. Lorsqu’un an après la libération, elle comprend que ce ne sera pas le cas, elle met fin à ses jours. Adolescentes, orphelines, Arlette et sa sœur sont livrées à elles-mêmes. Elles se marieront avec deux frères rescapés eux aussi.



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