Ma rencontre avec

Renée

« Mon père, toutes les nuits il hurlait.  »

Renée Borycki

Née le 16 juillet 1936, Renée fête ses six ans le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’, elle reçoit donc ce jour-là l’étoile jaune obligatoire pour tous les enfants à partir de cet âge. Elle et sa mère échappent in extremis à la rafle grâce à des voisins. D’abord pensionnaire chez une femme maltraitante, elle retrouve ensuite sa mère, avec qui elle passe deux ans et demi cachée dans un placard, jusqu’à la libération. Renée en conservera des séquelles physiques toute sa vie, mais gardera aussi une immense affection pour la « mamie » qui leur a sauvé la vie en les hébergeant. Lorsque son père, qui avait été arrêté lors de rafle du Billet vert, est rapatrié d’Auschwitz, les retrouvailles sont douloureuses : Renée est terrorisée par cet homme maigre et malade, qu’elle ne reconnaît pas. Peu à peu, ils reconstruiront une relation, mais leurs conversations tourneront toujours autour du souvenir d’Auschwitz, dont son père demeurera hanté.



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